La fichue théorie du chaos.
Cet article va être bourré de lieux communs, de contre-vérités qui vont en agacer plus d’un, de bêtises aussi peut être, de questionnements appelant les arguments contraires et surtout d’approximations subjectives. Bref cela va être le bordel... le chaos. Vous êtes prévenus, si vous êtes du genre “golfeur rationnel”, vous allez probablement sacrément détester.
Axiome #1 : Nous ne savons rien, nous tâtonnons !
Soyons un chouïa honnêtes. En comparaison des joueurs professionnels de golf de haut niveau nous ne savons pas grand chose. Que nous soyons 36 ou 10 d’index. Il y a autant de différence entre nous, golfeurs amateurs du “dimanche” et nos “pros” de club (un océan), qu’il y en a entre eux et les joueurs du Tour. Qui eux-mêmes parfois se sentent un peu largués. Et tâtonnent. Donc franchement quand j’entends ou lis des assertions techniques sur le swing ou le matériel, de façons si péremptoires de certains “du métier”, je ne peux m’empêcher de rester parfois dubitatif. Une grande part de la bonne gestion de notre imperfection repose sur la confiance que nous pouvons construire au gré de nos parties pour nous permettre d’être un tant soit peu parfaits aussi de temps à autres. Mais cette confiance, le plus puissant des moteurs, que nous peinons à bâtir n’est pas très... profitable pour les marchands du golf. Je m’explique.
Le golf est aussi un business pour certains. Nous avons tous un métier. Il faut bien gagner sa croûte. Ce qui est parfaitement honorable. Le golf pour 90% des licenciés est juste un loisir, une passion, une manière de prendre l’air et de prendre du bon temps. Avec passion ou juste légèreté. Nous payons notre matériel et nos green-fees. Nous sommes la “cible” marketing. Parce que pour assouvir cette passion nous devons acheter du matériel de golf et peut être aussi prendre des cours afin de progresser. Donc le business golf met l’accent sur ce que nous ne savons pas faire “bien”, nos défauts, à seule fin de déclencher en nous le désir d’achat régulier et fréquent pour que nous devenions toujours meilleurs. Nos prétendus “besoins”... créant l’offre et le demande si chère au marché ! Avez vous déjà vu une publicité de golf, une vidéo vous disant que vous êtes plutôt sacrément bons parfois ? Cherchez... Pas une ! Et pourtant dieu sait si vous êtes éblouis par certains de vos coups, de vos putts, de vos intuitions stratégiques. Mais non, le marketing golf appuie là où ça fait mal. Vos défauts. Toute communication est faite pour ne pointer QUE vos faiblesses. Logique économique et commerciale. C’est de bonne guerre. À défaut de proposer des solutions miracles, les marques préfèrent vous foutre le chaos afin de vous faire douter. Douter c’est s’interroger et souvent décider de changer. Bing, le piège se referme ! Il vous faut du nouveau matériel puisque vos défauts sont si “flagrants” ! Un seule marque a osé il y a une grosse vingtaine d’année capitaliser sur nos talents : Nike, avec son “Just do it”. Quelle merveille de marketing positif. Bon, finalement en golf, Nike... cela n’a pas fonctionné longtemps. Les golfeurs aiment quand c’est “compliqué” et un peu tordu. Quand ce n’est pas facile ! Et pour d’autres raisons tenant plus à l’investissement exclusif de Nike sur Tiger Woods qui avait autre chose à vivre que d’être un simple porte logo. Une vie d’homme avec ses hauts et ses bas. Comme tout un chacun.
Axiome #2 : La longueur, piège à cons !
Dites moi, en tant qu’amateur du dimanche, quelle différence cela fait de poser votre balle sur le greens des 135, pas trop loin du drapeau, avec un fer 8, un fer 7, un fer 6... ! J’attends. Bon allez, je vais être sympa. Aucune parce que votre fer 8 datant de 2017 a le loft d’un fer 7 des années 2000 et d’un fer 6 des années 80. Ce petit truc des marques, refermant les lofts des clubs, vous a-t-il ajouté un testicule vous faisant croire que vous êtes plus puissant ? Oui ? Consultez alors un bon psy mon vieux ! Mais bon en même temps cela vous irrite tellement l’ego de dire que vous avez joué un 6 avec votre vieille série alors que Dudulle à côté de vous avec ses nouveaux clubs il vient de jouer un 8... Juste pour vous embrouiller encore un peu plus, sachez que pas plus tard qu’hier on a pu voir Tiger au Players jouer un fer 9 pour coller sa balle à trois mètres du drapeau à 172 mètres. Oui ça calme un peu ! Quand je vous dis que nous tâtonnons.
Le seul vrai gain de distance notable et franchement appréciable pour les amateurs, le seul vrai progrès “utile” a été fait sur les bois et surtout drivers. (Je ne parle pas de l’entraînement physique des golfeurs pros qui a aussi un peu tout changé!) Entre un persimmon des années 80 à manche acier et une tête de matou trois fois plus grosse d’aujourd’hui montée sur shaft carbone il y a un océan d’écart pour quelqu’un qui swingue très correctement. Shafts, M.O.I, tolérance de la tête (et qualité des balles aussi)... là c’est indiscutable. Avec votre mauvais swing vous allez mettre plus de vos mauvais coups sur la piste qu’auparavant. Et aussi plus de vos “bons” dans le rough. Bienvenue donc dans l’univers des drivers réglables “anti” hook et slice. Bienvenue aux drivers à 500€ et plus. Et bienvenue aussi à l’achat des gap wedges parce que désormais entre votre pitching wedge et votre sand wedge il y a 10 à 15 degrés d’écart. Je ne parle pas des 60° que vous toppez une fois sur deux. Oui, je sais Mickelson joue un 64°. Mais juste, admettez-le, vous n’avez pas le dixième du quart du talent de Phil, si vous êtes un peu honnête et restez à distance de toute boisson alcoolisée en lisant cet article.
La façon la plus facile de gagner de la distance c’est d’apprendre à faire approche-putt plus souvent ! Surtout l’âge venant. 65% des coups que les pros jouent à l’échauffement avant un parcours sont situés à moins de 100 mètres.
Axiome #3 : Nous avons tous du talent !
Oui je sais, pour certains cela semble complètement stupide. Toute notre éducation nous a conditionnés et contraints à être humbles, précautionneux, à douter de nos talents, à ne pas trop “la ramener”. L’excellence ne viendrait qu’après une longue route faite de souffrances, de travail, de sueur, de douleur...? Foutaises ! Bullshit ! Comme diraient les Ricains. Un enfant de trois ans est capable d’enquiller un putt d’un mètre les yeux fermés, parce qu’il joue et s’amuse et croit “encore” en lui. Regardons-nous faire ce même putt 20, 30, 50 ans plus tard. Que de questions assaillent notre esprit devant la balle. Que de doutes. Le vrai chaos. Que d’expériences malheureuses écrasant nos pourtant plus nombreuses expériences heureuses. Nous avons plus souvent rentré des putts d’un mètre que nous en avons ratés. Et pourtant ! La vie nous a appris à nous méfier de nos échecs et par cette humilité, par sécurité, à ne pas trop bâtir sur nos réussites. Notre esprit est souvent un peu maso. Il se met à théoriser sur ce qu’il convient de faire pour “éviter de” au lieu de juste “réussir à”. Il préfère se souvenir de ce qui fait mal plutôt que de capitaliser sur ce que nous avons achevé brillamment. D’où l’avantage d’être un peu con parfois. De ne pas trop réfléchir. Mieux vaut ne pas penser que de penser mal. (Vous me direz que penser mal c’est être aussi un peu con. oui je m’embrouille... je vous avais bien dit que c’était le chaos cet article !) Le con ne doute pas trop. Le con est (souvent) plus heureux que celui qui pense, dans certaines situations. Les penseurs sont souvent des gens un peu malheureux. Les penseurs sont cependant merveilleux pour comprendre, analyser, créer... les cons sont souvent merveilleux dans l’action. Ne pas se poser (trop) de question est un sacré avantage au golf. Il me semble que les grands champions comme Nicklaus ou Woods sont des gens “très très” intelligents qui savent être un peu cons quand il le faut. À savoir : ultra-compétiteurs, hyper-arrogants, parfois détestables, égoïstes, sûrs de leur talents, ne se posant pas de questions alambiquées... en apparence. Sachant “penser” sans trop penser. Baballe... décision... Badaboum. Tu regardes John Daly, sans offense aucune (et avec tout mon respect car j’adorais le voir jouer), tu ne te dis pas que le gars va être nommé pour le Nobel de philo. Mais bon dieu, qu’est ce qu’il envoie ! Il est arrivé un jour à l’écran par inadvertance. USPGA 1991. Un certain nombre de joueurs se désistent pour différentes raisons. Daly, joueur inconnu total, fini par être donc qualifié au tout dernier moment. Il arrive avec sa masse d’arme façon “Conan le Barbare” et il atomise tout en over drivant tout le monde de 50 mètres et remporte son premier tournoi, un Majeur ! Quand on le regarde rentrer dans la balle, on ne se dit pas qu’il y a du Platon ou du Spinoza dans ses gènes. Plutôt du Neanderthal. Du velu. De la Budweiser de biker. Un peu bourrin. Et pourtant quel champion ! (On a beaucoup considéré Daly pour sa façon de fracasser ses drives, mais il avait aussi un petit jeu absolument divin !).
Axiome #4 : Faites confiance à vos clubs fétiches.
Est-ce que vous aimez votre putter ? Non ? Alors vous avez tout faux. Votre putter est aussi important que les treize autres clubs de votre sac réunis. Il représente si vous jouez très bien entre la moitié et le tiers de vos coups. En gros 30 coups par parcours quand vous ne puttez pas trop mal. Comptez vos putts pendant quelques parcours. Si vous puttez plus que 30, travaillez votre chipping et putting. C’est un ordre. C’est ce qu’il y a le plus simple à travailler. Comme je le disais un enfant de trois ans peut putter en entrer un putt d’un mètre. Une personne agée de 90 ans peut putter et chipper... aussi bien qu’un pro de 25 ans. Voyez-vous beaucoup de publicités sur les putters ? Non ! Bien sûr. Le putting n’est pas “viril”. Pourtant tous les pros le disent c’est là le “money time”. Comment transformer un trois putts en deux, un deux putts en un... c’est ça le golf ! Je ne sais plus quel pro punissait son putter après une mauvaise partie en le laissant toute la nuit à tremper dans l’eau. C’est assez explicite sur la relation que l’on peut avoir avec un club fétiche. Cela touche au divin ou démoniaque. Au sensuel. C’est fort. Passionnel. Puissant ! Mystique.
J’osais aborder précédemment la terreur que nous pouvons tous ressentir parfois devant un putt d’un mètre ! Ce n’est pas par hasard. Êtes vous capable de rentrer 20 putts d’un mètre à la suite. NON ! Mais vous ne le travaillez pas, donc non, actuellement vous n’en êtes pas capables. Moi non plus. Et pourtant c’est la base du golf. Le putting. Tout devrait commencer là, mais ce n’est pas super glamour. Avez-vous un putter “face balance” ou “toe balance” ? Votre putting est-il “intérieur-intérieur” ou “intérieur-en ligne” ou “tout en ligne” ? Ce qui influence grandement le choix d’un putter, plutôt que son simple look. On préfère envoyer un médiocre drive à 190 mètres en slice au practice, ou 270 mètres hors limites pour certains plutôt que de bâtir sa confiance sur un excellent putting et chipping. Régal des marketeurs !
D’ailleurs, avez-vous un club fétiche pour votre chipping ? Ce club que vous prenez et qui vous envoie cette vibration positive pour coller la balle au drapeau ? Non ? Alors vous avez encore tout faux. Moi c’est mon 52°. Qui a 20 ans d’âge. Je ne pourrais jamais m’en séparer. Si on me le volait j’en ferais une jaunisse ! Pour certains cela peut être un fer 9. Un 56°.... peu importe il n’y a pas de règle. Ce qui compte c’est la confiance. Avec ce club fétiche vous apprenez à le “manipuler” pour le tranformer selon les coups que vous souhaitez donner. Chip roulés... levés.... Mon 52 peut devevenir un 9 , un 58... un “je ne sais pas quoi” mais il me tombe dans les mains parfaitement. Je ne saurais expliquer. Après si je rate (et je rate) c’est du domaine de mes erreurs, ce n’est pas le club. Néanmoins mon 52 et mon putter me permettent de bâtir autour d’eux. Mon long jeu n’étant pas vraiment super fiable. C’est MA stratégie. Soyons clairs, je ne prétends aucunement que c’est la bonne mais c’est la mienne. Et je sais que c’est la meilleure et la plus sûre pour moi. Mon pilier. À 70 mètres du green je ne me sens pas plus “diminué” que qui que ce soit. Je VEUX croire à cela. Et j’oublie quand cette théorie est invalidée par mes mauvais coups. Ma mutuelle santé ! Et pourtant aucune publicité n’est faite sur les putters et wedges. Ou si peu !
Il y a une vingtaine d’années je jouais régulièrement avec un monsieur qui avait 80 piges passées, à Saint Aubin. Il drivait comme un vrai cochon, toujours en slice, très fort. Il nous faisait tant rire à gueuler contre l’Univers car il ratait souvent ses mises en jeu. Mais autour du green il prenait son fer 6... et alors... allez savoir pourquoi il faisait ce qu’il voulait avec. On le charriait “ Bernard, tu vas pas jouer un 6 de là ???”... il grommelait :” “Foutez moi la paix...!” sachant bien qu’on se moquait gentiment de lui. Et il collait ses chips roulés au mât d’un peu partout. Il adorait être mon équipier car je l’amenais “safe” près du green et je le laissais jouer son fer 6 sans rien dire, en lui faisant totale confiance... Je l’appelais “Fer 6”... Il m’appelait “Fer 2” ou “Bois 7” qui étaient à l’époque mes petits fétiches. “Fer 6” doit être au ciel aujourd’hui, la vie nous a séparés. “Quel talent joyeux tu avais Bernard !”
Avez vous un fer moyen fétiche ? Genre le fer 6, 7 ou 8... que vous savez “facile” ? Non ? Dommage. Avec lui vous pouvez bâtir une stratégie de jeu pour au moins jouer le bogey. Voir le par avec un bon petit jeu sur la plupart des trous. Et éviter les catastrophes qui coûtent si cher. Jouer “bien” médiocrement est aussi un art. Chacun son niveau. Il y a des gens qui savent jouer moyennement “très bien”. Ces gens la sont très dangereux à affronter en match play. En général ils ont appris à bâtir une ossature, une colonne vertébrale à leur jeu sur quelques clubs. Je les considère comme d’excellents golfeurs. Je les redoute comme la peste si je joue contre eux. Le genre teigne qui ne lâche rien. J’adore !
Avez vous un rescue ou petit bois fétiche pour jouer en sûreté relative des 150/170 mètres ? Non ? Dommage.
Enfin, avez vous un Driver qui est le plus beau du monde, à qui vous accordez de vous emmener en toute sécurité sur la piste ? Il le faut... Même si vous ne faites que 180 mètres. Même si parfois il vous trahit. Il vous faut un driver qui est votre meilleur copain. Au même titre que votre putter, votre chipping wedge, votre rescue et votre fer X. Avec ces cinq clubs vous allez au bout du monde. Ils peuvent être de marques totalement différentes, acquis au fil du temps. Parce que vous avez une histoire avec eux. De l’affectif. Des réussites. Des centaines de beaux coups. Des putts rentrés, des drives pleine piste, des chips rentrés, des greens pitchés, des bunkers domestiqués... de la confiance. Les clubs c’est un peu comme les godasses. Il y en a, on se sent “tout beau” comme tout avec mais on se fait des ampoules. Et d’autres qui ont l’air de pantoufles, mais on est si bien dedans. Le truc c’est de savoir ce que l’on veut. Se sentir bien ou paraître.
Un des meilleurs parcours 18 trous que j’ai jamais fait date d’il y a une vingtaine d’années. Il faisait très très chaud ce jour du mois d’Août et j’avais emmené mon gamin jouer. Je me sentais extrèmement paresseux. J’avais décidé de ne faire que veiller sur la partie de mon chérubin. Je jouais super relax. Genre “Je m’en fous, je pousse juste la balle !”. Je n’avais pris avec moi que mon fer 4, fer 6, sand wedge 56° et putter. Quatre clubs. Que je portais à la main. Et deux balles dans ma poche. Sur un parcours que je jouais en 10/12 régulièrement avec tout mon attirail, ce jour là j’ai joué... +4 ! Bon des jaunes mais quand même. J’étais mort de rire à la fin du 18. Je ne suis jamais sorti de la piste. Pas perdu une balle. Je me sentais si en confiance à jouer toujours les mêmes clubs. Mon petit jeu compensait tout aussi. Tiger aurait joué -38 mais moi mon +4 m’allait bien ! Il me reste en mémoire. La confiance. Zéro doute. Le bonheur. Le cercle d’excellence !
Axiome #5 : Quel est votre objectif ?
C’est quoi votre envie ? Être le Dustin Johnson d’Indre et Loire ? Le Rory Mc Ilroy de Marcilly en Baux ? Le futur Tiger des Yvelines ? Ou simplement celui ou celle qui prend du plaisir à jouer quelques bons coups sans pour autant se soumettre à la dictature de la perfection promise sur papier glacé ou dans les pubs TV ? Qui êtes vous ? Quel golfeur voulez-vous être ? Cet article peut sembler n’avoir ni queue ni tête, comme nos façons de vouloir céder aux sirènes du marketing du golf parfois sans raisons vraiment objectives et rationnelles de le faire. C’est ça la théorie du chaos. Un simple petit changement de nos outils peut tout changer de notre confiance. En bien, en mal. C’est un peu la roulette russe. Provoquer un chaos d’où peut naître un nouveau niveau d’excellence comme un désastre annoncé. Encore faut-il savoir ce que l’on fait !
Acheter du nouveau matériel c’est souvent satisfaire un autre besoin que celui de jouer mieux. Même si c’est ce dernier argument qui est bien sûr mis en avant pour justifier le changement. Idem quand on va prendre un cours. Parfois il suffit juste d’un petit “tuning” sur un détail afin de vous remettre sur le bon chemin. Reconstruire tout son swing peut éventuellement mener à une grande désillusion. Même les supers pros peuvent tomber dans ce panneau. L’immense et très regretté Seve Ballesteros, qui avait déjà gagné deux ou trois British Open et deux Masters voulait absolument gagner un US Open. Pour s’adapter à la configuration en général mise en place sur les parcours de ce Majeur (fairways étroits, rough plus haut et greens ultra roulants) il décida qu’il lui fallait changer son swing. Ce qui a marqué, il l’avoua lui-même plus tard, le début de sa descente dans les profondeurs du classement. Il a reconnu qu’il avait oublié de rester lui-même et de s’appuyer sur ses points forts.
Alors, comment faites-vous quand vous réussissez ?